WISSANT LES ALENTOURS ET ECARTS DU VILLAGE
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LE TYPHONIUM
Au cours d’une excursion en 1880 au Cap Blanc Nez , un jeune couple découvre du haut du promontoire le pays wissantais . Il s’agit d’Adrien Demont et de son épouse Virginie Breton . Après cette découverte , ils reviennent chaque année à Wissant . Ce sont deux artistes peintres et grâce à l’Exposition Universelle de Paris en 1889 qui a marqué leur succès , le couple possède désormais les moyens de réaliser leur rêve commun : se fixer à Wissant .
Après quelques difficultés , ils acquièrent un terrain de 4000 mètres carrés de landes au lieu-dit les Croquets . Ils vont y faire construire le Typhonium , villa dont le modèle se rapproche de l’Egypte antique . L’architecte en sera Edmond De Vigne . Le Typhonium domine la lande dénudée et quasi désertique du plateau des Croquets . En 1907 , la villa sera complétée par l’adjonction d’une porte monumentale qui est la reproduction au tiers de la porte de Dendérah en Egypte . ( source Wissant des origines aux années 30 par Franck Dufossé – éditions A.M.A /Histopale )
Le Typhonium en 1905
Le Typhonium après l’adjonction de la porte monumentale
Le Typhonium de nos jours
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LE FORT CESAR de WISSANT
Le Fort César , qui n’a rien à voir avec l’Empereur Romain , est en réalité le reste d’une ancienne fortification construite sous le règne de Louis IV en l’an 938 . Cette fortification également appelée Motte du Catez ou Motte Julienne est un monument militaire qui semble avoir été taillé dans un mamelon naturel , sur un plateau ovale dominant l’ancienne baie de Wissant et la plaine côtière où coule l’Herlen . La motte est entourée d’un fossé profond de 7 à 8 mètres .Une seconde ligne de défense était assurée par parapet bordant le fossé . Le fort atteint une altitude de 25 mètres et ne présente qu’une seule ouverture , qui fait face à la mer . L’ensemble de la fortification mesure 94 mètres de longueur sur 56 mètres de largeur . Il s’agit bien l d’un fort en terre , renfermant sur sa plate forme des constructions en bois . Il avait un double rôle , d’une part assurer la défense du port de Wissant et d’autre part servir de refuges aux habitants en cas d’attaques terrestres ou maritimes .
Carte du 17e ou 18e siècle ( BNF)
Histopale vous propose quelques cartes postales pour vous en faire une idée .
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HERLEN
Herlen est le nom d’un hameau de Wissant situé au pied du mont de Couple , près de la source d’où part un ruisseau qui descend jusque Wissant où il faisait tourner autrefois un moulin
STROUANNE ET LE MOULIN HYDRAULIQUE DE SAINT PÔ
Le moulin hydraulique de Saint Pô et en arrière plan le hameau de Strouanne
LIEU DIT : LE PHARE
LA MINE D’OR
La Mine d’Or de Wissant tire son nom d’un brave potier qui , en extrayant de la glaise pour son activité au lieu dit l’Argilière , avait constaté qu’elle contenait des paillettes brillantes .Ce brave homme se rend alors à Boulogne pour rencontrer l’Empereur Napoléon et lui faire part de sa découverte . Malheureusement , il ne s’agissait que de pyrite de fer. Sa trouvaille fut tout de même exploitée puisqu’en 1810 le préfet du Pas-de-Calais concéda un droit d’exploitation aux "mines de sulfate de fer de Wissant". Une usine fut même montée qui comportait une dizaine de bâtiments dont un moulin à moudre le minerai , une forge , des écuries , le tout établi sur plus de 8 hectares . L’exploitation de cette usine s’avérant peu rentable , elle cessa son activité en 1833. (source Wissant des Origines à 1930 éditons A.M.A / Histopale )
Le château de la Mine d’Or
La cascade et la fontaine de la Mine d’Or à Wissant