Histoire de Hesdin : un ouvrage en souscription qui sera publié en octobre 2013
Amoureux de la Côte d’Opale , de son histoire et de son patrimoine vous saurez bientôt tout sur l’histoire formidable de Hesdin !!
Il y a bien une Histoire d’Hesdin par l’abbé P. Meunier, publiée en 1896. Ou Hesdin, Étude historique par l’abbé Fromentin, publiée en 1865… Mais ces ouvrages du 19e siècle ne pourront pas rivaliser avec le livre de 400 pages qui sortira en octobre 2013, actuellement en souscription.
« L’Histoire d’Hesdin » est entre les mains de Bruno Béthouart, professeur à l’université de la Côte d’Opale, maire de Montreuil-sur-Mer, et d’une équipe de fins limiers (des universitaires comme Bernard Delmaire, Jean-Pierre Jessenne, des historiens locaux comme Marie-France Acquart, Jean-Claude Debril entre autres.) Ils veulent un ouvrage scientifique certes, rigoureux mais aussi accessible au grand public. L’histoire hesdinoise ne manque pas de personnages hauts en couleur (citons Blondin, le fildefériste qui traversa les chutes du Niagara ou l’abbé Prévost !), d’événements marquants qui raviront tous les lecteurs. « Ce sera le document le plus complet sur l’histoire de la ville » assure Bruno Béthouart, en trois parties : de la Préhistoire au 11e siècle, le Moyen Âge avec la destruction de la cité en 1553, de la reconstruction à nos jours. Bruno Béthouart tient également beaucoup à l’index qui réunira tous les noms de famille (plus de 500) cités dans le livre (source Echo62)
une souscription est lancée au prix de 20 euros au lieu des 30 euros à sa sortie en librairie. Les souscriptions sont à adresser aux Echos du Pas-de-Calais, 5 place Jean-Jaurès, 62190 Lillers et ce, avant le 30 septembre 2013.
GALERIES DE CARTES POSTALES CONCERNANT LA VILLE DE HESDIN et ses environs
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LA GARE DE HESDIN
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LA PLACE D’ARMES ET L’HOTEL DE VILLE
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LES CASERNES A HESDIN
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LES RUES DE HESDIN
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AUCHY LES HESDIN
En 1553, Charles-Quint, prenait et faisait détruire Hesdin. On peut expliquer ,si non excuser, cette cruelle détermination, qui ruinait de nombreux habitants : en trois quarts de siècle, Hesdin avait changé huit fois de possesseur et semblait incapable de résister à une attaque sérieuse. Mais de suite il s’aperçut qu’une place forte était nécessaire sur cette frontière et dès l’année suivante, il ordonna la construction d’Hesdinfert ou Hesdinfort dans un endroit voisin mieux choisi . On pouvait en inonder les abords et la portée si faible des canons de l’époque semblait la rendre inexpugnable. Et de fait depuis sa fondation jusqu’en 1639 date de sa prise par Louis XIII, soit pendant soixante quinze ans la nouvelle ville resta espagnole. Ses premiers possesseurs l’avaient agrandie et fortifiée soigneusement ; les Français qui avaient ruiné une partie des murs pendant le siège, les réparèrent et Hesdin resta ville forte jusqu’en 1842, date de son déclassement. Celui-ci entraîna la disparition progressive de ses remparts. Cependant on en voit encore quelques traces, au nord contre le terrain de manœuvre et en divers points. Le décor de l’une de ses portes, la Porte Vieille ou porte d’Arras, a été gardé en partie, il est en grès vermiculé et a été placé à l’entrée de l’école des filles, rue de Jérusalem.
Hesdin s’est alors étendu au-delà des limites de ses remparts, de nombreuses maisons se sont bâties sur leur emplacement, d’abord du côté de la gare, inaugurée en 1878, puis tout autour de la Ville. ( Promenade à Hesdin CH.de Charie 1931 )